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        Suite aux attentats du 11 septembre 2001, les Américains sont apeurés et se sentent en danger. En se faisant ainsi attaquer, ils ne pensent plus être en sécurité. De ce fait, les Américains ont besoin de prouver leur puissance au monde entier en déclarant la guerre à l'Afghanistan en 2001 afin de se venger. En effet, les États-Unis étant la plus grosse puissance mondiale, sont considérés comme les plus forts et pensaient n’être jamais attaqués. L’état américain ainsi que la population américaine ne voulaient pas passer pour des faibles. Cette guerre, lancée par le président George W. Bush, est appelée « la guerre contre le terrorisme Â» L’Afghanistan, qui abritait Oussama Ben Laden et les camps d’entraînement de l'organisation terroriste, sont à l'origine des attentats et de leurs 3000 morts. La capitale des États-Unis, Washington, a ordonné au Conseil de Sécurité des Nations Unies « la livraison immédiate et inconditionnelle Â» de Ben Laden par le gouvernement Afghan. Le refus des Talibans enclenche une contre-attaque militaire.

 

 

Les États-Unis demandent à tous les pays de les rejoindre au sein d'une vaste alliance contre le terrorisme. Les alliés traditionnels, le Royaume-Uni, l'Australie et le Japon et une vingtaine d'autres pays principalement membres de l'OTAN répondent présents. Le monde entier se montre solidaire envers les États-Unis. La première attaque a eu lieu le 7 octobre 2001. Les objectifs principaux de cette guerre sont de capturer Ben Laden mais aussi de détruire l'organisation Al-Qaïda et de renverser les talibans qui ont refusés la « livraison Â» de Ben Laden. De plus, George W. Bush, le président Américain, ordonne d'abattre le dictateur irakien Saddam Hussein qui a probablement été impliqué dans les attentats du 11 septembre. Le 20 mars 2003, l'armée Américaine intervient en Irak pour tuer Saddam Hussein qui détient des armes de destruction massive. Cette invasion en Irak causera plusieurs centaines de milliers de morts. Le dictateur a finalement été exécuté, le 30 décembre 2006, dans la base militaire de Kadhimiya dans la banlieue nord de Bagdad. Il a été livré par les Américains aux autorités irakiennes qui ont eux-mêmes mit fin à la vie de Saddam Hussein. Cette vengeance du 11 septembre a entraîné les États-Unis et leurs alliés dans douze années de guerre causant des milliers de morts et engageant plus de 100 000 soldats. Ben Laden est exécuté le 2 mai 2011 à Abbottabad au Pakistan, dans une résidence fortifiée, par un soldat américain. À la suite de son décès, la justice fédérale des États-Unis a mis fin, le 17 juin 2011, aux poursuites engagés contre lui. Le président des États-Unis, Barack Obama, a commenté la mort du terroriste, le soir même, déclarant que « justice est faite Â». Suite à l'annonce de sa mort, plusieurs rassemblements patriotiques et festifs ont eu lieu en Amérique, notamment au cÅ“ur de New York, près de Ground Zeo et à Times Square mais aussi au centre de Washington et près de la Maison-Blanche. Néanmoins, ces rassemblements laissent place à l'émotion et les pensées sont tournées vers les 3000 victimes. De plus, l'ancien président américain, George W. Bush, est sorti du silence mit en place depuis son départ de la présidence pour saluer une « grande victoire pour les États-Unis Â». La mort de Ben Laden est l'aboutissement de la vengeance des américains et une conclusion du 11 septembre 2001 qui redonne de l'espoir. «Après de telles pertes et une telle tragédie, on peut enfin être heureux à nouveau. J’espère que cela va nous permettre de mettre un point final, pour nous tous, y compris pour les musulmans», capitaine Patrice McLead.

Les americains fetant la mort de Ben Laden le 2 mai 2011

Cliquer sur les photos pour les faire défiler.

En outre, suite aux nombreuses conséquences des attentats du 11 septembre 2001, une loi est instaurée. Cette loi, appelée USA PATRIOCT Act, consiste à unir et renforcer l'Amérique pour contrer le terrorisme. Elle a été voté par le Congrès des États-Unis et signée par George W. Bush le 26 octobre 2001. Son nom complet est "Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act" (Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme). De plus, ce texte de trois cents pages renforce énormément les pouvoirs gouvernementaux des États-Unis et de l'armée américaine. En revanche, depuis son adoption, la loi est victime de nombreuses critiques de la part des associations de défense des Droits de l'Homme et de juristes, qui dénoncent des atteintes aux libertés. En effet, la loi autorise les autorités à faire des perquisitions, saisir des documents ou des biens, sans avoir besoin d'en informer le propriétaire. Elle permet aussi au FBI d'avoir accès à un grand nombre de données personnelles comme des livres, des relevés bancaires et même des dossiers médicaux. Les autorités peuvent se procurer des bien personnels sans avoir à justifier que ces papiers ont un quelconque rapport avec une enquête terroriste. Elle donne également aux forces de l'ordre la possibilité de surveiller les communications sur Internet et d'effectuer des écoutes téléphoniques. Ces mesures avaient été prises pour quatre ans mais depuis elles ont toujours été renouvelés et elles vont revenir devant le Congrès en juin 2015. USA PATRIOCT Act a évidemment évité de nombreux attentats. Cependant, cette loi est parfois abusée de la part des autorités et les policiers s'en servent pour déceler des trafics de drogues ou encore lutter contre le banditisme. Les partisans du Patriot Act, affirment que les attentats comme celui qui a visé Charlie Hebdo en France le 7 janvier 2015 montrent la nécessité d'une surveillance toujours renforcée. De ce fait, celle-ci reste l'une des lois les plus controversée des États-Unis. 

George. W Bush signant le USA PATRIOCT Act le 26 octobre 2001

L'attentat a bouleversé le monde entier et touché au cÅ“ur plusieurs hommes politiques qui ont tenu à s'exprimer et apporter leurs soutiens aux peuple Américain. Premièrement, George W. Bush, le président américain, a affirmé que les forces armées américaines étaient en "état d'alerte maximale" et il a assuré de "pourchasser et punir" les responsables des attentats terroristes qui ont visé New York et Washington. "Notre personnel militaire chez nous, ainsi qu'à travers le monde, se trouve en état d'alerte maximale".

Jacques Chirac, le président de la république française, a aussi manifesté à Rennes son "immense émotion", après "les attentats monstrueux" qui ont frappé les États-Unis et affirmé que "le peuple français tout entier était aux côtés du peuple américain". Suite aux événements, le président est rentré d'urgence à Paris.

De plus, Yassar Arafat, le président palestinien, a qualifié les attentats de "crime contre l'humanité". "Je présente mes condoléances au peuple américain, au président et à son gouvernement, pas seulement en mon nom, mais au nom du peuple palestinien". Selon lui, les attaques contre New York et Washington sont "totalement inacceptables" et "incroyables". "Ce qui s'est passé n'est pas seulement un crime contre le peuple ou le gouvernement américains mais contre l'humanité. C'est un crime monstrueux", a témoigné le président palestinien.

Tony Blair, le Premier ministre britannique, s'est aussi déclaré mardi à Brighton "terriblement choqué" par les attentats aux Etats-Unis. De plus, il a adressé "ses plus profondes condoléances au président Bush et au peuple américain de la part du peuple britannique à la suite de ces événements épouvantables". "Ce terrorisme de masse est le nouveau fléau de notre monde d'aujourd'hui. Il est perpétré par des fanatiques qui sont complètement indifférents à la vie humaine", a avoué le Premier ministre. Il a jouté : "On ne peut qu'imaginer la terreur et le carnage là-bas et les très, très nombreux innocents qui ont perdu la vie".

Du coté de la Russie, Vladimir Poutine, a trouvé la "tragédie horrible" qui a frappé mercredi les Etats-Unis. Il a notamment adressé ses condoléances à la nation américaine. Le président russe a envoyé un télégramme au président américain George W. Bush dans lequel il déclare que de "tels actes inhumains ne doivent pas rester impunis". "La série d'actes terroristes barbares, dirigés contre des personnes innocentes, provoque chez nous indignation et révolte", ajoute le président dans ce télégramme.

Gerhard Schroeder, le chancelier allemand, a condamné mardi avec "la plus grande force" les "attentats abominables" perpétrés aux Etats-Unis contre le World Trade Center et le Pentagone, dans un message adressé au président américain George W. Bush. "J'ai appris avec effroi les attentats abominables contre le World Trade Center et le Pentagone, dans lesquels tant d'êtres humains ont perdu la vie."  "Le peuple allemand se tient aux côtés des Etats-Unis dans ces heures terribles. Je souhaite vous exprimer, ainsi qu'au peuple américain, aux victimes et à leurs familles , mes profondes condoléances et ma solidarité sans limite", a ajouté M. Schroeder.

Jean Chrétien, le Premier ministre canadien, s'est dit bouleversé par les "attentats terroristes" commis aux États-Unis, offrant toute l'assistance du pays à son voisin du sud. Le premier ministre a exprimé également son horreur et a dit ne pas comprendre "quels esprits maléfiques ont pu concevoir une agression aussi lâche et barbare contre des milliers de personnes innocentes".

Le secrétaire général de l'Otan, George Robertson, a appelé mardi la communauté internationale à faire front pour combattre le terrorisme. "Mes sympathies et celles de l'Alliance vont au peuple américain, aux victimes et à leurs proches". "Ces actes barbares sont autant d'atteintes intolérables à la démocratie".

Jean-Paul II, le pape, a vivement condamné mardi "la violence qui ne construit rien", après les attentats commis aux Etats-Unis, dans un télégramme adressé au Président américain George W. Bush. Il a avoué, dès le premier moment, prié Dieu pour qu'il accorde le repos éternel aux nombreuses victimes et le courage à leurs familles". "Il a immédiatement tenu à adresser un message au président des Etats-Unis pour lui dire qu'il se sentait proche de lui et de tout le peuple américain en ces moments de souffrance et d'épreuve", a ajouté le porte-parole.

 

Cette caricature, réalisée par Plantu le 16 septembre 2001, montre l'évolution du ressentit des Américains suite au 11 septembre 2001. Premièrement, ils sont choqués par un tel attentat qui attaque un symbole de l'Amérique. Deuxièmement, ils sont détruits et bouleversés par les pertes humaines. Cela est bien représenté avec le drapeau des États-Unis déchiré. Et pour finir, des balles ont pris place et ont remplacés les tours pour montrer que le peuple Américain ressort plus fort de cet événement et surtout prêt a tout pour se venger. Les tours se sont relevés comme les Américains.

Cette caricature, dessinée aussi par Plantu, un dessinateur de presse et caricaturiste français, est paru dans Le Monde le mardi 3 mai 2011, le lendemain de la mort de Ben Laden. Son Å“uvre est passée en première page. Nous pouvons remarquer à droite du dessin, Ben Laden sur le point de mourir. L'arme qui va tuer le chef d’Al-Qaïda est l'une des deux tours du World Trade Center. Cette caricature met très bien en évidence le fait de se venger des attentats commis en tuant Ben Laden. Cet acte sonne comme une victoire. 

© by LE ROI and TRAVERS. 

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